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Une dérive qui fait froid dans le dos...

Dernière mise à jour : 17 août 2019

Ou comment la marchandisation des ressources naturelles, devient un nouveau filon financier.


Cet été, et jusqu'à l'automne, la banque française Caisse d'Epargne réalise une partie de sa communication sur les réseaux sociaux autour d'une exploration des futurs possibles du patrimoine menée en collaboration avec la revue Usbek et Rica (qui propose utopies et dystopies sur différents thèmes de société, et permet via l'imaginaire de questionner les scénarii d'avenir).


Le 1er août dernier, elle publie un extrait de cette prospective autour du patrimoine qui provoque une levée de boucliers de la part des internautes, et qui sera rapidement supprimée par le community manager. Et pour cause, le post concerné exprime une crainte bien réelle de notre société : la privatisation sans foi ni loi des "biens communs" de l'humanité (et des autres espèces terrestres) au profit des intérêts financiers.


Voici le post de la discorde :



"une source de richesse comme les autres", un cynisme déjà bien partagé dans la réalité

La Vérité, c'est que cette vision de prospective est déjà en partie une réalité. Après le brevetage des semences (qui rend illégal l'usage de graines ancestrales dans de nombreux pays), les entrepreneurs ne manquent pas d'idée pour poursuivre la monétarisation du vivant et de l'environnement. Avec des conséquences souvent catastrophiques pour le développement durable, le changement climatique et la biodiversité. L'exemple de l'eau pure des glaciers de Terre Neuve vendue jusqu'à 60 euros le litres à une poignée de clients riches et restaurants à la mode est particulièrement parlant. Non seulement cette eau a peu d'intérêt en matière de nutrition (déminéralisée elle est difficilement assimilable par l'organisme et son goût est le même que cele que vous mettez dans votre fer à repasser) mais elle génère une lourde ardoise écologique. " "Aller prélever cette glace à des milliers de kilomètres contribue à la pollution atmosphérique. Des millions de tonnes de CO2 sont lâchées dans la nature pour le transport de ces eaux, ce qui participe d'autant plus à la fonte des calottes, qui est déjà extrêmement préoccupante" explique le glaciologue français Martin Menegoz. (voir l'article complet sur l'Expansion)




Des dérives qui peuvent être évitées si elles ne trouvent pas de marché. Mais y'a toujours des abrutis pour acheter, les yeux bien fermés... Et ça, chat m'énerveeeeeeeeeeeeee! Et ça me donne envie de faire couler beaucoup d'encre.



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